Après une première labellisation French Tech en 2014, la ville Rose reçoit en 2019 le titre de Capitale French Tech. Toulouse rejoint ainsi 13 autres métropoles French Tech reconnues pour leur maturité et leur densité de start-up en hyper-croissance. Début 2020, l'association a également changé de gouvernance et a dévoilé une feuille de route ambitieuse pour l'écosystème toulousain.
9 entrepreneurs à la tête de la French Tech toulousaine
Jusqu'à présent l'association French Tech de Toulouse était portée par la métropole et les collectivités locales. Mais depuis la fin janvier, c'est une nouvelle dynamique qui entre en jeu puisque la gouvernance est désormais assurée par un collectif de neuf entrepreneurs : Sandrine Jullien-Rouquié (Ludilabel), Christian Bec (Syntony), Karim Ben Dhia (Adveez), Nicolas Cristi (Sunibrain), Thibault de Bouville (Delair), Cédric Giorgi (Sigfox), Marc Leverger (BricoPrivé), Cécile Morel (Cenareo), Carole Zisa-Garat (Telegrafik). La direction de cette nouvelle équipe est assurée par Alexis Janicot.
Côté financier, la French Tech Toulouse bénéficie d'un budget annuel de fonctionnement de 200 000 euros qui, dans les années à venir, proviendra à 50 % des collectivités locales (Sicoval, Région Occitanie, Toulouse Métropole et l'État) et à 50 % de financements privés.
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Un plan d'action ambitieux
Cette réorganisation s'accompagne également d'une nouvelle feuille de route qui définit les orientations pour connecter les quelques 230 start-up du territoire, soutenir et accélérer le développement des jeunes pousses et bien sûr renforcer la notoriété de l'écosystème toulousain en France et à l'international. Parmi les actions déjà lancées, l'association se dote d'un observatoire de start-up qui a pour mission de dresser une cartographie précise des jeunes pousses locales. Grâce à une connaissance approfondie de l'écosystème toulousain, l'association pourra ainsi proposer aux jeunes porteurs de projets un accompagnement optimisé.
Les espaces de coworking à Toulouse
D'autres projets se mettent parallèlement en place à l'instar du French Tech Tremplin. Ce programme national d'accompagnement des talents issus de la diversité (réfugiés, bénéficiaires des minimas sociaux, étudiants boursiers, habitants des quartiers prioritaires) aide les lauréats dans leur projet de création d'entreprise. A Toulouse, 4 projets ont été retenus : StreamShop (e-commerce), PaySika (système de paiement pour les non-bancarisés en Afrique), Divido Pass (mise en relation de clients dans les salles de sport) et DocteurConso (consommation responsable).
French Tech Central sera également lancé dans quelques semaines. Le programme vise à fluidifier les échanges entre les jeunes pousses et les services publics afin de travailler par exemple sur l'aménagement de certaines réglementations en vigueur.
D'autre part, le programme French Tech Visa est également lancé. Il s'agit d'une procédure simplifiée pour les investisseurs, les fondateurs et les collaborateurs de start-up non-européens qui souhaitent s'installer en France.
Enfin, l'écosystème toulousain mise aussi sur ses spécificités en priorisant la valorisation de la recherche et la Tech Good. Ce mouvement rassemble des entrepreneurs et des investisseurs pour construire le modèle de l'entrepreneuriat Tech de demain, concerné et concentré sur son impact social et environnemental, en menant une réflexion éthique sur les rôles et les usages de l'innovation.
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