6 idées reçues sur le coworking et leur réalité

Le coworking est une mode passagère

Les chiffres indiquent une évolution du nombre d'espaces proposés en coworking: le temps est désormais à la concentration du marché sur les plus gros acteurs. La diminution de leur nombre n'est donc pas un signe d'effondrement. Selon une étude d'Ubiq parue fin 2021, la surface de bureaux¹ disponibles en coworking continue de croître, de plus de 54% par rapport à 2019, mais cette croissance est désormais portée essentiellement par quatre acteurs principaux : Wework, Wojo, Morning et Spaces. Donc non seulement le marché s'étend, mais il se consolide et s'adapte à la demande². Après le ralentissement de 2020 pour cause de crise sanitaire, l'année 2021 semble annoncer une reprise. Le marché du coworking fait preuve de résilience, ce qui lui permet de s'inscrire dans la pérennité. Selon Régus, d'ailleurs, le coworking pourrait générer plus de 123 milliards d'euros en France d'ici 2030.

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Le coworking est réservé aux freelance et aux startups

Les travailleurs indépendants et les startups avec peu de salariés et de trésorerie y ont souvent recours car le coworking offre la flexibilité dont ils ont besoin. Toutefois, beaucoup de grandes entreprises intègrent le coworking dans leur stratégie immobilière, espérant ainsi bénéficier de la flexibilité des baux, réaliser des économies d'échelle et s'adapter aux nouveaux modes de travail sur le triptyque bureau, coworking, télétravail.

D'ailleurs, selon une étude réalisée en 2021 par Wework, 76% des employeurs seraient prêts à accorder un budget pour une place en coworking aux salariés qui en auraient besoin. Certains installent des collaborateurs hors de leurs locaux principaux, le temps d'un projet ou pour des convenances personnelles. D'autres rentabilisent ainsi des espaces inoccupés. Quelle que soit la taille d'une entreprise, il existe des formules qui peuvent répondre à ses besoins sur le marché du coworking.

L'environnement des espaces de coworking est bruyant et manque de confidentialité

Plusieurs organisations de l'espace coexistent derrière la notion de coworking. Bien sûr, la première qui vient à l'esprit est celle des postes ouverts, sur le mode de l'open space, qui existe depuis déjà longtemps en entreprise. Pour pallier au bruit, des règles de bonne conduite et des espaces privatifs pour les appels et les réunions existent dans tous ces espaces.

Pourtant, selon Ubiq, les postes fermés représentent désormais 88% des places proposées à la location³. Les locataires disposent alors de bureaux qui leurs sont exclusivement réservés, avec un nombre de postes plus ou moins important selon leurs besoins, et toute la confidentialité dont ils ont besoin. Un modèle qui se rapproche beaucoup d'une location de bureaux, mais le bâtiment et ses services sont ici partagés avec d'autres locataires et gérés par le propriétaire du coworking.

Chacun reste de son côté et il n'y a pas de networking

Tous les espaces de coworking ne proposent pas les mêmes services de mise en place d'activités de networking entre leurs locataires. Parallèlement, tous les locataires d'espaces de coworking n'ont peut-être pas le projet de rencontrer des partenaires ou des collaborateurs sur place. Et si c'est un facteur important dans votre choix, c'est un sujet qui doit être abordé avec les professionnels qui accompagnent votre recherche, car l'absence d'interaction n'est pas la norme. 82% des locataires d'espaces de coworking interrogés par Ubiq en 2021 affirment établir régulièrement ou occasionnellement des synergies business avec les autres occupants de leur espace de coworking. Bien choisir son espace de coworking a donc des conséquences sur les bénéfices que l'on peut en retirer à moyen terme.

Les espaces de coworking sont uniquement situés dans les centres-villes des métropoles

Les métropoles concentrent bien sûr une grande part des offres de location de postes dans des espaces de coworking. Toutefois, en région, de plus en plus de villes de taille moyenne proposent désormais des espaces et le choix ne cesse de croître. Par exemple, la région Auvergne Rhône Alpes est très dynamique et propose de nombreux postes de coworking en dehors des grandes métropoles.

En coworking, les locataires n'ont pas de contrôle sur les horaires d'ouverture, les services proposés, l'aménagement

Et c'est souvent ce que recherchent les entreprises qui y recourent : une solution sans responsabilités sur la gestion du bâtiment.

Pour autant, pas question de faire des concessions sur design : les utilisateurs peuvent choisir ce qui leur convient, ainsi que les services qui répondent le mieux à leurs besoins, selon leur budget. Par ailleurs, depuis la crise sanitaire du covid-19, la plupart des espaces sont ouverts 7j/7 et 24h/24 pour renforcer la flexibilité et l'agilité des utilisateurs.

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